samedi 22 octobre 2011

Le lien entre évolution du temps de course et les sensations ressenties

Je m'explique !

Je fais suite à mon dernier article concernant les 20 Km de Paris.

Mon principal objectif , vous l'avez bien compris , quelque soit l'aventure dans laquelle je me lance , n'a de valeur que si je prends du plaisir.

L'édition 2010 des 20 Km de Paris m'avait laissé un goût amer dans la bouche : peloton surpeuplé, départ désordonné et brutal etc...
J'avais alors décrété que l'on ne m'y reprendrait plus ...mais on sait bien que les propos d'après course n'engagent que ceux qui les tiennent !

Je décide donc d'aller tout au fond du peloton et contrairement à l'année dernière j'y parviens sans difficultés.

La course se présente sous de meilleures hospices. Et là c'est un des meilleurs endroits pour observer les coureurs autour de soi : les bavards qu'on ne peut plus arrêter et qui en profitent pour évacuer la tension , les silencieux solitaires comme moi qui intériorisent beaucoup.

Pourtant tout le monde est logé à la même enseigne car l'édition 2011 est avant tout marquée par des conditions climatiques humides et fraîches.

Les coureurs sont dans les starting blocks et impatients de se lancer sur le magnifique parcours qui les attend : une véritable ballade dans Paris.

L'organisation fait le maximum pour que l'ambiance soit à la hauteur de l'événement et de ce côté là aussi c'est une vraie réussite.

Le départ est donné et de là ou je me trouve il me faudra 15 longues minutes pour passer la ligne.

Je connais le parcours quasiment par coeur et je sais qu'il faudra attendre l'avenue Foch pour voir le parcours s'élargir et laisser presqu'un kilomètre aux coureurs pour profiter de l'espace avant que le Bois de Boulogne ne freine à nouveau la course par ses voies plus étroites.

Je n'ai qu'une seule idée en tête : profiter du parcours et du partage de cette magnifique course avec les autres coureurs.Et je ne m'en prive pas.

Il faut juste faire attention à la densité du peloton qui sera constante jusqu'à l'arrivée , ce qui provoque des mouvements de foule désordonnés dès que les ravitaillements sont visibles.

Le Bois de Boulogne est assez vite traversé et le retour sur la ville se fait par les quais rive droite avant de repasser la Seine et de revenir vers la Tour Eiffel.

Comme souvent je n'économise pas les pauses ravitaillements et autres et prends le temps de maintenir le confort de course auquel je suis tellement attaché.

Je suis fier d'arborer les couleurs de mon club et le bleu que je suis ,mérite plus que jamais  son surnom que lorsqu'il participe sous les couleurs de Meudon Triathlon d'autant qu'un connaisseur , un autre coureur , m'encourage en me doublant.

Les douleurs aux genoux que j'appréhendais ont décidé de me laisser tranquille et me rendent la course tellement agréable.

Je passe ainsi le 10 ième kilomètre et le 15 ième et la dernière ligne droite me trouve dans une forme incroyable : j'ai la pêche et envie d'accélérer , ce dont je ne me prive pas.

Une fois le pont traversé , cela sent bon l'arrivée et le peloton est toujours aussi compact mais  ce n'est pas génant.

La Tour Eiffel se découvre et nous laisse imaginer que la ligne n'est pas loin.

Les encouragements de la foule venue encourager font du bien et donnent une formidable énergie.

J'adore ces quelques mètres qui font du coureur , quelque soit son niveau , un finisher.

Pour une fois je n'oublie pas d'appuyer sur mon chronomètre.

D'après le chrono de la course je suis à 01 heure 59 minutes et 51 secondes.

Je n'en demandais pas tant. Je suis comblé car même si ce temps est le plus long de mes temps de 20 kilomètres c'est aussi la course qui m'aura apporté le plus grand confort de course.

C'est pourquoi le titre de l'article fait le lien entre temps et sensations de course.

Contrat rempli pour cette course , c'est de bonne augure pour la suite.

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